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Disponibilité de l'eau

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Étant donné qu'il n'y a actuellement pas d'eau potable publique disponible, il est nécessaire de trouver une alternative, comme creuser un puits privé ou accéder à un puits partagé avec plusieurs voisins.

Le terrain possède une zone humide et, pendant une bonne partie de l'année, un flux continu d'eau provenant d'une source qui émerge dans la partie supérieure de cette zone humide. Cependant, cette source s'assèche durant l'été.

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ID:(146, 0)



Disponibilité potentielle

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L'eau provient entièrement des précipitations recueillies dans la zone entourant le terrain, s'étendant jusqu'au sommet des collines. Cette zone est située à 750 mètres de la côte et couvre une bande d'environ 120 mètres. Ces mesures sont estimées de manière conservatrice, en se basant sur la distance moyenne de la zone humide et des fossés environnants.



Ainsi, la superficie totale est d'environ 90 000 mètres carrés, et avec plus de 2 000 millimètres de précipitations annuelles :

Cela équivaut à 180 000 mètres cubes d'eau par an, soit une moyenne de 5,7 litres par seconde.

ID:(905, 0)



Saisonnalité

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À l'extrémité sud de la zone humide, au point le plus élevé, se trouve une source qui, en hiver, a un débit d'environ 0,5 litre par seconde, mais qui est pratiquement asséchée en été. Par conséquent, il est important de prendre en compte la saisonnalité des précipitations, ce qui peut être vérifié par les précipitations mensuelles accumulées :



En supposant que toute l'eau de pluie s'écoule vers la mer, sans prendre en compte les pertes par évaporation, on aurait un débit d'environ 23,5 litres par seconde en hiver, contre seulement 3,4 litres par seconde en été. Cela indique qu'il pleut sept fois plus en hiver qu'en été. Cependant, en observant des images de la zone humide à différentes périodes, on remarque qu'elle ne s'assèche pas en été :

Cela implique que la nappe phréatique descend, mais pas suffisamment pour assécher la zone humide.

ID:(906, 0)



Topographie des zones humides

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Si le levé topographique est superposé à l'image satellite obtenue de Google Maps, on peut identifier à la fois la zone humide (ligne bleue continue) et les zones adjacentes où l'eau émerge également. De plus, une ligne centrale correspondant au centre de la zone humide (ligne orange) peut être identifiée :

Il y a deux points clés dans cette représentation. Le premier (1) est la source qui émerge en hiver, indiquant que la nappe phréatique est proche de la surface à cet endroit. Le fait que la zone humide soit saturée d'eau en hiver indique qu'elle se trouve au niveau de la nappe phréatique, et particulièrement dans la zone du remblai, il y a un flux important de la nappe phréatique vers la zone humide. Cela entraîne un débit de 1,0 litre par seconde dans la partie inférieure de la zone humide en hiver.

Le deuxième point d'intérêt (2) est un endroit où l'eau émerge, mais ne s'écoule pas en surface, suggérant que la nappe phréatique est également au niveau de la surface à cet endroit. Cela devrait être le niveau original, et la nappe phréatique descend probablement vers la zone humide en raison du flux d'eau.

ID:(907, 0)



Situation modèle en hiver

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En supposant un sol homogène avec une perméabilité $k_s$, une pente de longueur $l$ ($750 , \text{m}$) et un taux de précipitation $r$ (en hiver $1.3\times 10^{-7} , \text{m/s}$), la hauteur de la nappe phréatique $h$ à une distance $x$ de la ligne côtière peut être modélisée comme suit :

$h(x) = l\sqrt{\displaystyle\frac{2r}{k_s}\displaystyle\frac{x}{l}\left(1-\displaystyle\frac{x}{2l}\right)}$



Si la courbe est ajustée aux points de la source (1) et de la nappe phréatique sans la présence de la zone humide (2), la perméabilité estimée est d'environ $4.8\times 10^{-5} , \text{m/s}$, représentée par la ligne bleue :



Selon ce modèle, toute la zone humide se trouve en dessous de la ligne de hauteur de la nappe phréatique lorsque la dépression n'existe pas. En fait, les lignes du bord ouest du terrain et la hauteur de la maison se trouvent au-dessus du niveau de la nappe phréatique, sauf dans la partie inférieure où les rochers forment une sorte de digue.

D'un autre côté, on observe que le remblai de la maison est situé au-dessus du niveau de la nappe phréatique. Si le remblai avait atteint la hauteur de la nappe, il y aurait eu des problèmes de stabilité pour le mur arrière. Par conséquent, il est conclu :

Lors de la construction de remblais avec un mur, il est crucial d'identifier la présence de nappes phréatiques et leur profondeur pour éviter de compromettre la stabilité de la structure. Cela doit prendre en compte les fluctuations que la nappe peut subir tout au long de l'année.

ID:(908, 0)



Situation modèle en été

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En été, l'intensité des précipitations $r$ diminue, entraînant une baisse du niveau de la nappe phréatique. Tant que celle-ci ne descend pas de plus d'un mètre en dessous du niveau actuel de la zone humide, celle-ci restera une zone à forte humidité, conservant sa végétation caractéristique :

Les images correspondent à la zone humide pendant les mois d'été (janvier à mars), où la verdure est évidente. En examinant le sol, on trouve de nombreuses flaques, mais il n'y a pas de flux d'eau perceptible (ni audible) comme en hiver.

ID:(909, 0)